Du château de Banne, altitude 307 m vous aurez l’occasion d’admirer, en un tour d’horizon, une très grande partie du Bas-Vivarais. En partant du Nord au sud, vous remarquerez:
Puis viennent les collines de Payzac, de Planzolles, Saint André Lachamp, la Tour de Brison et la Champ du Cros.
Lablachère et Notre Dame de Bon Secours entre lesquelles apparaissent au loin le clocher de Chassiers, la Tour de Tauriers et la Chapelle blanche de Notre Dame de Tout Bien. Le défilé continu par la tour de Montréal avec Gourdon et l’Escrinet pour fond de tableau.
Voici maintenant à des distances diverses les Tours de Saint Laurent Sous Coiron et de Mirabel, le Rocher de Sampzon, la dent de Rez, les Serres de Barjac, les ruines du château de Saint Sauveur.
Sous les pieds, vous trouverez une plaine accidentée d’où surgissent les clochers de Maisonneuve, Grospierres, Berrias, Beaulieu et Comps.
De là aussi on reconnaît la source de la dragonnière rivière du Granzon de Banne. C’est du chateau de Banne que l’on peut le mieux saisir l’ensemble du bois de Païolive.
Ce nom est aujourd’hui réservé à la partie de la forêt de blocs calcaires qui s’étend entre Les Vans, Chassagnes, Casteljau, Banne et Berrias, mais au point de vue géologique comme à celui de la physionomie extérieure des lieux, le bois de Païolive commence à la montagne de Bannelle, comprend Saint Alban, Ruoms, La Beaume, Chauzon, Vogüé (et son chateau), Lussas et se prolonge même sous le Coiron jusqu’à Alissas et au Gras des environs de Privas.
Les trois éminences de Bannelle, Plan-Redon et Banne-Vieille, avec le quartier des Combes forment dans tous les cas un petit bois de Païolive, séparé de l’autre par la rivière du Granzon, la route des Vans.
Les eaux de pluie ont sculpté au gré des années ces reliefs ruiniformes que sont les rochers du bois de Païolive : étrange décor de roches calcaires creusées d’alvéoles, de cavités et de rainures plus où moins profondes, provoquées par l’eau en s’infiltrant le long des fissures.
Les calcaires et les dolomies étant sujets à dissolution, les fractures s’agrandissent et peu à peu se constitue un « lapiaz », chaos de rochers déchiquetés; on parle d’érosion karstique.
Plusieurs sentiers balisés permettent de découvrir ce labyrinthe minéral entrelacé de chênes blancs offrant à chaque détour un aspect nouveau de ces étonnantes sculptures naturelles :